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LA
CONCEPTION DU CINEMA FANTASTIQUE
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Les
acteurs sont choisis, les décors sont en place, les courageux
réalisateurs ont pris le film à leur compte,... alors
allumez les projecteurs, les tournages peuvent commencer... et la filmographie
s’épaissir au fil du cumul des oeuvres.
Mais avant çà, essayons d’y voir clair dans cet amalgame de genres, au fil des époques.
8-1-6- Le Panthéon des monstres en tous genres (1950-1960) Les Etats-Unis, profitant de la vague du Rock’n roll (1954), et devançant même parfois cette déferlante et turbulente jeunesse, se mit à inventer une multitude de monstres. Quasiment tous y passèrent, souvent zoomorphes, et à qui il arrivait quelques petits malheurs qui les transformaient irrémédiablement . Ainsi s’y essayèrent tour à tour, la mante religieuse, la sangsue, les abeilles, le lézard... et même la substance indéfinissable (Le blob), jusqu’aux minéraux (Monolithe monster)
Peu importe, il convenait d’occuper cette jeunesse afin qu’elle ait l’esprit ailleurs, et Roger CORMAN notamment, à peine plus âgé que le public auxquels les films s’adressaient, su en tirer profit, en épuisant quasiment le filon. |
Un
grand nombre de ces œuvres, à ces différentes époques,
se croisèrent dans un ballet continu, depuis l’apparition
de la télévision. C’est ce qui va être maintenant
conté (§
8-2 :Du petit écran au grand et vice-versa)
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